Associations : "Il n'y a pas de crise du bénévolat"

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20/01/2018 - extrait d'un dossier du Dauphiné Libéré
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C’est une boule d’énergie, un pack de bonne humeur. Gina Lachambre est bénévole depuis trois ans à la Banque Alimentaire de l‘Isère, après s’être promis de « donner du temps pour les autres », une fois à la retraite. « J’ai appris que la BAI cherchait des bénévoles… », depuis elle y distille son sourire.

C’est la première fois que celle que tous à Sassenage appellent “Nanou” est bénévole. Il y a bien eu cet essai dans une autre association caritative « mais je n’y suis restée que deux jours. Ça ne me convenait pas ». Ici, elle a trouvé « une ambiance incroyable. Nous sommes tous là pour la même cause bien sûr mais on y trouve aussi un partage, une solidarité entre nous ». Afin de connaître tous les rouages de l’association, Gina Lachambre a effectué « un parcours sur deux semaines » : elle a testé la ramasse du matin dans les grandes surfaces, la pesée du sec, celle du frais et la redistribution aux associations partenaires. « Je suis même allée dans une de ces associations » pour voir le processus jusqu’au bout, avec les bénéficiaires.

À 67 ans, elle ne regrette pas ses 15 heures hebdomadaires à la BAI. Et ne lui parlez pas de sacrifice : « Cela ne m’empêche pas de faire des choses pour moi. Demain (jour de fermeture de la BAI) je pars en rando. Non, j’ai trouvé mon équilibre. De toute façon, c’est dans mon tempérament d’aider les autres ». Et finalement, « s’il n’y a plus de bénévoles, il n’y a plus d’association ».

Katia CAZOT

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Le Grand repas servi à 875 personnes en grande précarité, à Grenoble en décembre dernier, a réuni plus d’une centaine de bénévoles du Secours populaire, des Restos du coeur et de la Banque Alimentaire, entre autres

Le Département de l’Isère et France bénévolat Isère lancent une nouvelle plateforme internet : iserebenevolat.fr. Les associations font connaître leurs besoins. Les citoyens n’ont plus qu’à “feuilleter”.